Dans une première partie, les suites immédiates des événements de Mai en France y tiennent la plus grande place. L'aspect biographique permet de décrire la manière originale dont le piège s’est refermé sur les jeunes dans mon genre, qui avaient conçu d’autres rêves que l’assouplissement des cadres de contraintes ou la promotion du désir au rang de force productive ; et qui n’aspiraient pas à occuper des places.
Cette section prolonge la réflexion que nous avions ébauchée avec Alain Tizon à la fin du dernier millénaire, qui aboutit à la publication de “Votre Révolution
n’est pas la mienne” aux éditions Sulliver – et dans quelques articles que j’ai publié dans L’Humanité et dans « La Révolution prolétarienne ». Un ouvrage dans lequel nous avions tenté d’éclairer le destin paradoxal des événements, qui ont bien contribué à changer le monde, mais pas dans le sens que nous avions espéré. Et d’identifier au mieux ce qui avançait caché derrière la vague contestataire de la fin des années 60, et les forces qui ont exploité le désarroi dans lequel nous avions plongé la vieille bourgeoisie, pour faire avancer leurs projets. Car, vous en conviendrez certainement, l'art de la critique, en restant seulement critique, n'aboutit qu'à indiquer au cadre social critiqué quelles étaient ses ultimes conquêtes possibles.
Dans une deuxième partie, j’essaye d’imaginer quelles pourraient être les sentiments d’un Pierre Monatte, syndicaliste révolutionnaire, figure attachante entre toutes du mouvement ouvrier français, si d’aventure il revenait parmi nous après un demi-siècle et se trouvait confronté à la déroute du mouvement ouvrier occidental et à la prolifération de toutes sortes d’innovations sociétales présentées comme autant d’avancées décisives sur la voie du progrès et de l’émancipation de l’individu. Par ce biais, j'avance quelques réflexions personnelles, plutôt amères, sur notre époque et sur ceux qui l’habitent, sur leurs travers et quelques-uns de leurs combats.
J'y traite, notamment, des circonstances et des conséquences de l’écrasement des ouvriers dans les années 80, et de la transformation des sociétés occidentales en économies improductives de services et de divertissements ; de la montée en puissance d’un nouveau pouvoir ; de la jeunesse, de l’immigration, des femmes et du féminisme ; de l’instrumentalisation du terrorisme et de l’insécurité à des fins de maintien de l’ordre, et de l’incapacité de l’extrême gauche à capitaliser le mécontentement.
Bientôt dans les bacs, soyez attentifs !
François Lonchampt
Bientôt un nouveau livre de François Lonchampt !
Dans une première partie, les suites immédiates des événements de Mai en France y tiennent la plus grande place. L'aspect biographique permet de décrire la manière originale dont le piège s’est refermé sur les jeunes dans mon genre, qui avaient conçu d’autres rêves que l’assouplissement des cadres de contraintes ou la promotion du désir au rang de force productive ; et qui n’aspiraient pas à occuper des places.
Cette section prolonge la réflexion que nous avions ébauchée avec Alain Tizon à la fin du dernier millénaire, qui aboutit à la publication de “Votre Révolution n’est pas la mienne” aux éditions Sulliver – et dans quelques articles que j’ai publié dans L’Humanité et dans « La Révolution prolétarienne ». Un ouvrage dans lequel nous avions tenté d’éclairer le destin paradoxal des événements, qui ont bien contribué à changer le monde, mais pas dans le sens que nous avions espéré. Et d’identifier au mieux ce qui avançait caché derrière la vague contestataire de la fin des années 60, et les forces qui ont exploité le désarroi dans lequel nous avions plongé la vieille bourgeoisie, pour faire avancer leurs projets. Car, vous en conviendrez certainement, l'art de la critique, en restant seulement critique, n'aboutit qu'à indiquer au cadre social critiqué quelles étaient ses ultimes conquêtes possibles.
Dans une deuxième partie, j’essaye d’imaginer quelles pourraient être les sentiments d’un Pierre Monatte, syndicaliste révolutionnaire, figure attachante entre toutes du mouvement ouvrier français, si d’aventure il revenait parmi nous après un demi-siècle et se trouvait confronté à la déroute du mouvement ouvrier occidental et à la prolifération de toutes sortes d’innovations sociétales présentées comme autant d’avancées décisives sur la voie du progrès et de l’émancipation de l’individu. Par ce biais, j'avance quelques réflexions personnelles, plutôt amères, sur notre époque et sur ceux qui l’habitent, sur leurs travers et quelques-uns de leurs combats.
J'y traite, notamment, des circonstances et des conséquences de l’écrasement des ouvriers dans les années 80, et de la transformation des sociétés occidentales en économies improductives de services et de divertissements ; de la montée en puissance d’un nouveau pouvoir ; de la jeunesse, de l’immigration, des femmes et du féminisme ; de l’instrumentalisation du terrorisme et de l’insécurité à des fins de maintien de l’ordre, et de l’incapacité de l’extrême gauche à capitaliser le mécontentement.
Bientôt dans les bacs, soyez attentifs !
François Lonchampt