Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sis pousse tout doucement son corps d'amande entre la chaleur de sa mère Marie et l'imagination enfiévrée de son cousin Edgar Allan Poe. La petite...
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Sis pousse tout doucement son corps d'amande entre la chaleur de sa mère Marie et l'imagination enfiévrée de son cousin Edgar Allan Poe. La petite fille aux bas verts, baignée d'eau de fleurs sous le regard de cousin Eddy, deviendra Virginia, son épouse. Elle raconte l'histoire de leur immense amour. Frère et sœur ambigus, puis mari et femme joueurs, ils ne cesseront de s'abriter, avec cette mère aux larges mains, véritable génie du foyer, au creux de maisons de bois qui craquent comme des navires sous les coups du destin : maisons berceaux, maisons bateaux tendues de voiles pour leurs voyages imaginaires. Ophélie exsangue, emportée à vingt-quatre ans par la tuberculose, Virginia rappelle ces femmes aimées au-delà de la tombe qui hantent les histoires du poète américain. A partir d'un matériau historique connu, Idelette de Bure, qui excelle dans la description des rapports troubles et ambigus, compose avec liberté et rigueur une variation faussement classique, en blanc, noir et rouge, qui évoque souvent l'univers de Poe.