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Vie quotidienne et Démocratie est la suite de : Pour une Sociologie de la Transaction sociale. Ce dernier a montré qu'introduire le paradigme sociologique de la transaction sociale est fécond dans la mesure où la transaction suggère que les conflits et les frictions de la vie quotidienne se règlent dans des séquences temporelles d'ajustements successifs. Mais la transaction évoque habituellement l'arrangement et le compromis, d'où le soupçon injustifié que la transaction sociale ne gomme les conflits.
En réalité, le paradigme de la transaction sociale met en jeu des principes sur lesquels on ne transige pas. On ne choisit pas entre la liberté et l'égalité, alors par quel compromis les concilier dans la pratique lorsqu'elles entrent en conflit ? La question de la démocratie au quotidien est ainsi posée. Ce nouveau volume montre l'intérêt d'une approche par la transaction sociale pour orienter des recherches empiriques et les interpréter.
Il montre aussi que, malgré d'évidentes divergences, la transaction sociale a beaucoup de points communs avec la théorie de la structuration d'Antony Giddens, la sociologie des organisations, la transaction juridique et le paradigme économique des coûts de la transaction. Il propose de les réunir en un paradigme transactionnel élargi, ce qui permet de comprendre comment des individus et des groupes peuvent coopérer tout en restant en conflit.