Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement ", peut-on lire dans L'Art poétique de Boileau.
Cependant, comment " concevoir bien " une situation...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
" Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement ", peut-on lire dans L'Art poétique de Boileau.
Cependant, comment " concevoir bien " une situation si monstrueusement hors du commun que l'enfer des camps de concentration ? Quant à " l'énonciation ", le problème n'est plus alors pour
l'auteur de la rendre " claire ", mais de lui faire toucher l'inconcevable. Au problème pour le moins épineux de la création de l'écrit concentrationnaire s'ajoute celui de la réception. La plupart de ceux qui ont connu l'enfer des camps sont morts : c'est à un public essentiellement constitué de néophytes que le rescapé s'adresse. Après être revenu sur des outils critiques imprécis, tels la notion de " récit concentrationnaire " ou " d'indicible ", l'auteur
de cet ouvrage propose d'envisager ces bouleversements à travers une approche minutieuse de l'œuvre de Robert Antelme. " Ce qui est inconcevable peut s'exprimer clairement " - c'est ce que nous apprend L'Espèce humaine. Encore faut-il, pour le comprendre, concevoir que " clairement " renvoie moins à une clarté textuelle qu'à une écriture éclairante. Celle d'Antelme relève le véritable défi littéraire de " toucher la chose du mot " alors même que celle-ci semble inconcevable, et d'investir l'horrible réalité du pouvoir de la fiction pour " éclairer " l'avenir.