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Arrivés pauvres sur Rubanis, Valérian et Laureline seraient bien en peine d'imaginer qu'ils vont en repartir riches. Pourtant, tout peut arriver dans cette mégapole où règne la pagaille. Camions volants, limouzinges folles, chef de la police trop malin, indic trop froussard, aventurière armée d'un fouet crétiniseur, businessmen qui sautent par les fenêtres, aristopatrons complètement déboussolés, terribles images qui vident les têtes et brûlent les yeux...
Sans compter un transmuteur grognon de Bluxte et des Shingouz à la moralité toujours aussi déplorable... Voilà tout ce que nos deux jeunes héros vont rencontrer au cours d'une enquête haletante leur permettant de découvrir qui, ou plutôt quoi, détient le pouvoir sur Rubanis.
Un air de parenté avec le cinquième élément
Depuis qu’ils ne sont plus officiellement salariés de Galaxity, nos deux baroudeurs de l’espace ont du mal à boucler leur budget et comme ils sont propriétaires d’un vaisseau spatial usé jusqu’à la corde, il faut de toute urgence trouver un moyen de gagner beaucoup d’argent. C’est ainsi que Laureline et son compagnon se lancent dans une aventure trépidante sur la planète Rubanis où règne la corruption, les trafics et la violence. Un album qui ne peut nier sa filiation avec le cinquième élément de Besson puisque Mézières a collaboré avec le réalisateur. Le taxi de S’traks est d’ailleurs la copie conforme de celui de Korben Dallas. L’aventure est rythmée et on ne s’ennuie pas. On retrouve certains personnages et la galerie habituelle d’extraterrestres loufoques du dessinateur. Un honorable divertissement qui ne marquera pourtant pas la série à cause d’un scénario assez plat.