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Eté 1958. Ted Cole, auteur de livres pour enfants, pousse son assistant de seize ans dans les bras de sa femme Marion. Il veut précipiter un divorce devenu inévitable depuis la mort de leurs deux fils. Mais la
belle et triste Marion décide de tout quitter, laissant derrière elle une petite fille désorientée, Ruth. Automne 1990. Ruth est devenue un écrivain de renom. En tournée à Amsterdam, elle est confrontée à une aventure tout droit sortie de ses terreurs enfantines...
Pas son meilleur
J'ai été touchée par la douleur de Marion et par ce qu'elle fait subir à sa fille Ruth en faisant de leur maison un mausolée en hommage aux fils décédés. Toutes ces photos dont Ruth connaît par coeur le contexte sont à la fois fascinantes et repoussantes. Jamais l'auteur ne la juge, ce qui est plus difficile pour la lectrice, ou plutôt pour la mère que je suis. J'ai aussi aimé les remarques sur les différentes formes de fiction, l'autofiction et la fiction pure bien que parfois basé sur le réel mais dont l'intrigue a été très travaillée, qui est bien sûr ce qu'écrit John Irving. J'ai cependant quelques bémols : si la première partie est très réussie, les deux qui suivent et dont Ruth est le centre sont plus fades, à l'image des personnages qui les composent, même lorsqu'on retrouve des personnages présents dans la première partie. Je crois que je suis décidément plus fan des derniers romans de John Irving (à l'exception de L'oeuvre de Dieu, la part du Diable).