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petit sirene
"Oh oh bientôt la surface bientôt oh plonger la tête dans l'air du ciel".
Que nous dit d'elles Homère ? Bien sûr, le charme de leurs chants clairs et plus terrible encore :"assises dans une prairie; autour d'elles, un grand monceau d'ossements qui pourrissent, dont la peau se rétrécit". On ne sait quasi rien de leur apparence. Leur charme est le même que celui des muses. Leurs premières représentations : des femmes-oiseaux. En lisant Andersen ou Catherine Anne, on peut tout à fait imaginer une belle jeune fille prête à découvrir le monde, belle comme un fruit mûr et point trop
de cruauté dans leur désir, juste de la curiosité sans malice.
Car même sous l'eau les grand-mères ont le chic pour vous faire rêver petites, et quelque temps plus tard à avoir du flair quand l'oiseau a envie de quitter son nid. Elles le savent elles, là haut personne ne chante, "les bruits s'exaspèrent". Mais en bas comme en haut, l'ennui peut devenir abyssal. Pas facile en haut aussi d'envoyer sa progéniture sur les flots. De tout bord on est hélas jeune et entêté sans peur du danger depuis que la terre est terre et que la mer est mer. Mais les parents sont toujours là pour faire des vagues, des remous et tempêter. Mais l'heure arrive ou on ne peut plus les retenir... Malgré les coups de la terre : "les coups de Jarnac les coups de tonnerre les coups de soleil les coups de sang les coups de Trafalgar les coups de fusil les coups de poing les coup de boule les coups de blues.", l'attrait d'un rocher est trop irrésistible d'où bien sur, on tombe "amoureuse comme une baleine"...
Catherine Anne a relevé et développé tous les aspects d'une telle histoire et même si toute métamorphose charrie son lot de cruauté, elle a bien senti "tous les aspects merveilleux et ludique" d'un tel projet, même si le fond des océans est aussi habité de bien vilaines sorcières. Il reste maintenant à mettre ce livre en scène et ces deux mondes promettent aux acteurs un jeu complet où le geste, le chant pourrait déjouer la difficulté induite par le sujet, dans deux mondes que tout oppose. A voir bientôt sur les planches, j'espère. "Une petite sirène" de Catherine Anne à l'école des loisirs pour les ados puisque cette grande sirène a quinze ans et son prince seize.
"Je m'approche du ciel enfin
la lumière envahit de bleu
La masse d'eau qui me retient..."
La grande sirène
"Oh oh bientôt la surface bientôt oh plonger la tête dans l'air du ciel".
Que nous dit d'elles Homère ? Bien sûr, le charme de leurs chants clairs et plus terrible encore :"assises dans une prairie; autour d'elles, un grand monceau d'ossements qui pourrissent, dont la peau se rétrécit". On ne sait quasi rien de leur apparence. Leur charme est le même que celui des muses. Leurs premières représentations : des femmes-oiseaux. En lisant Andersen ou Catherine Anne, on peut tout à fait imaginer une belle jeune fille prête à découvrir le monde, belle comme un fruit mûr et point trop de cruauté dans leur désir, juste de la curiosité sans malice.
Car même sous l'eau les grand-mères ont le chic pour vous faire rêver petites, et quelque temps plus tard à avoir du flair quand l'oiseau a envie de quitter son nid. Elles le savent elles, là haut personne ne chante, "les bruits s'exaspèrent". Mais en bas comme en haut, l'ennui peut devenir abyssal. Pas facile en haut aussi d'envoyer sa progéniture sur les flots. De tout bord on est hélas jeune et entêté sans peur du danger depuis que la terre est terre et que la mer est mer. Mais les parents sont toujours là pour faire des vagues, des remous et tempêter. Mais l'heure arrive ou on ne peut plus les retenir... Malgré les coups de la terre : "les coups de Jarnac les coups de tonnerre les coups de soleil les coups de sang les coups de Trafalgar les coups de fusil les coups de poing les coup de boule les coups de blues.", l'attrait d'un rocher est trop irrésistible d'où bien sur, on tombe "amoureuse comme une baleine"...
Catherine Anne a relevé et développé tous les aspects d'une telle histoire et même si toute métamorphose charrie son lot de cruauté, elle a bien senti "tous les aspects merveilleux et ludique" d'un tel projet, même si le fond des océans est aussi habité de bien vilaines sorcières. Il reste maintenant à mettre ce livre en scène et ces deux mondes promettent aux acteurs un jeu complet où le geste, le chant pourrait déjouer la difficulté induite par le sujet, dans deux mondes que tout oppose. A voir bientôt sur les planches, j'espère. "Une petite sirène" de Catherine Anne à l'école des loisirs pour les ados puisque cette grande sirène a quinze ans et son prince seize.
"Je m'approche du ciel enfin
la lumière envahit de bleu
La masse d'eau qui me retient..."