Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette Odeur perdue de la mer est une tentative, organisée avec les moyens du bord et à partir d'expériences qu'il m'a été donné de vivre, pour réfléchir...
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Livré chez vous entre le 11 octobre et le 25 octobre
En librairie
Résumé
Cette Odeur perdue de la mer est une tentative, organisée avec les moyens du bord et à partir d'expériences qu'il m'a été donné de vivre, pour réfléchir sur le déroulement de l'Histoire, de notre Histoire, et sur la possibilité d'en réintégrer le cours.
C'est donc la continuation d'une entreprise commencée dans un précédent petit livre, Histoire de nous, mais avec un optimisme amoindri par le fait que j'ai cinq ans de plus et qu'entre-temps la décennie qui s'achève a connu deux génocides.
Ma " grille de lecture " - et d'écriture - provient de la fascination que j'ai toujours eue pour le scénario de la destinée humaine (le meilleur jamais écrit, a dit Woody Allen !) contenu dans les cinq rouleaux de la Loi : relégation en
Égypte - sortie d'icelle et traversée de la mer Rouge - retour dans la Terre de la promesse ; mais en le sécularisant, en
l'adaptant aux circonstances apparemment les plus menues de l'existence (en fait, tout est Histoire, et la mise à mal de cette conviction explique à elle seule la " crise de la poésie ").
Je pense notamment que toute entreprise d'écriture est la tentative, plus ou moins consciente pour celui qui la mène, de traverser sa mer des Roseaux ; la nature même de cette aventure " aberrante " qu'est la création impliquant le risque
qu'elle se termine par des naufrages... Les décrire, c'est également penser aux grands ou minuscules désastres qui nous
expulsent de la vie, et contre lesquels j'ai tâché de me prémunir moi-même en élaborant les petites investigations de ce recueil. Pour cette raison, j'aurais pu aussi les appeler des exercices de conjuration.
Jean Miniac, mai 1999.