Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Notre connaissance d'Emily Dickinson (1830-1886) demeure encore aujourd'hui fragmentaire, car elle repose sur des choix de poèmes. De tels choix, même...
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Résumé
Notre connaissance d'Emily Dickinson (1830-1886) demeure encore aujourd'hui fragmentaire, car elle repose sur des choix de poèmes. De tels choix, même s'ils se veulent aussi représentatifs que possible, risquent à la longue de brouiller la réalité profonde du poète. Une autre démarche, face à la diversité des approches consiste à laisser émerger, comme d'elle-même, sa figure unique. D'où le souci de présenter ici au moins la partie la plus essentielle de son œuvre, par la traduction de la quasi intégralité des poèmes des années 1861, 1862 et 1863, années-phares, période d'explosion poétique et de créativité intense. Les textes figurent dans l'ordre où Emily Dickinson les a elle-même transcrits dans ses " cahiers cousus ". L'ouvrage vise ainsi à la fois à restituer le tissu interstitiel de la poésie et une architecture altérée par des éditions successives. " Oses-tu voir une âme en incandescence ? ". Emily Dickinson lance un défi à ses lecteurs. Tout est en effet vécu par elle dans la fulgurance de l'instant ou dans la simultanéité des émotions. Son art tient précisément dans l'effort pour porter le temps à l'incandescence, n'en retenir que l'absence blanche, les instants où il se nie lui-même ou explose pour se changer en éternité. C'est donc un autre mode de lecture que proposent les Cahiers. Ils invitent à saisir la poésie dans l'abrupt et non dans l'horizontalité du temps, à renoncer aux catégories habituelles de l'intellect, à traverser l'écorce de la chose poétique pour se rapprocher du feu central. C.M.