Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Si tu avais été médecin, tu aurais pu m'ausculter sans laisser rien transparaître. Si tu avais été prof, tu m'aurais rendu des copies détestables...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 11 octobre et le 25 octobre
En librairie
Résumé
" Si tu avais été médecin, tu aurais pu m'ausculter sans laisser rien transparaître. Si tu avais été prof, tu m'aurais rendu des copies détestables sans un mot. Avocat tu aurais plaidé contre moi, procureur tu m'aurais fait condamner, DRH, virer. Tu n'étais rien de tout cela, heureusement, mais parfois nos routes se croisaient par nécessité professionnelle. Ce jour-là, dans le couloir d'une entreprise où je déposais ma candidature, je sortais des toilettes, le sèche-mains électriques ne fonctionnait pas et il n'y avait ni serviette-éponge ni papier pour y remédier. J'agitais donc mes mains en tous sens attendant que tu aies terminé ta conversation avec celui que je devais justement retrouver. La configuration du hall d'attente était telle que nous nous étions vus, et qu'il me présenta à toi. Il articula clairement mon nom et mon prénom. Je fus aspirée par le mensonge dans lequel tu plongeas immédiatement ; après tout, cette forme de complicité misérable nous réunissait malgré toi. Tu eux cette moue dubitative quand il te demanda vous la connaissez peut-être et tu baragouinas un oui, oui rapide et inconfortable pendant, que gênée, je te tendais une main trempée en disant, désolée, j'ai les mains mouillées. C'était ma dernière entrevue avec toi. "
Aurélie Filipetti est née en 1973 à Villerupt. Son premier roman, Les derniers jours de la classe ouvrière, paru en 2003, a été très remarqué par la critique et le public.