Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" La littérature de la seconde moitié du XXe siècle est un terrain maintes fois traversé : y découvrir quelque chef-d'œuvre oublié, dans l'une...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
En librairie
Résumé
" La littérature de la seconde moitié du XXe siècle est un terrain maintes fois traversé : y découvrir quelque chef-d'œuvre oublié, dans l'une ou l'autre des langues majeures ratissées avec tant de zèle, semble pour le moins improbable. C'est pourtant ce qui m'est arrivé à Londres, il y a une dizaine d'années. Je tiens Un été à Baden-Baden pour l'une des œuvres les plus belles, les plus exaltantes et les plus originales de son siècle en matière de récit et de fiction. Outre la description de l'incomparable Dostoïevski, le roman de Tsypkin offre un extraordinaire parcours mental de la réalité russe. Les souffrances de l'ère soviétique, des purges de 1934-1937 au présent de la quête du narrateur, semblent aller de soi (si l'on peut dire) et le livre palpite à leur rythme. Un été à Baden-Baden est aussi un portrait retentissant et vivant de toute la littérature russe. Pouchkine, Tourgueniev (qu'une scène féroce oppose à Dostoïevski) et les grandes figures de la littérature du XXe siècle et de la lutte pour la justice - Tsvetaeva, Soljenitsyne, Sakharov et Bonner - sont également convoqués, déversés dans la narration. On sort d'Un été à Baden-Baden purifié, secoué, fortifié. " Susan Sontag, juillet 2001