Le fond historique de ce roman, les révolutions contre le Chah qui mèneront à sa destitution, m'a beaucoup intéressée. On sent la façon dont les musulmans (pas tous intégristes, loin de là) ont mené cette rébellion, y perdant la vie pour les uns, et pour les autres tout ce qui faisait le sel de leur vie. Zoreh Ghahremani est une iranienne exilée aux Etats-Unis et elle décrit parfaitement et de manière émouvante les affres de l'exil, l'état dépressif qui suit la coupure avec les siens et avec un pays, tout comme elle décrit le retour dans un pays islamique qu'on ne reconnaît plus.
J'ai moins aimé l'intrigue autour de Roya, trouvant que ça traînait parfois un peu en longueur. Je crois tout simplement que j'aurais aimé que ce roman se centre sur Shirine, de loin le personnage le plus intéressant de ce roman, avec peut-être cet enseignant qui reste entouré de mystère jusqu'au bout. L'auteure appuie bien (trop peut-être) sur le message qu'elle veut faire passer : le sacrifice d'hommes dans une révolution n'est pas la bonne solution. Pour changer les mentalités, il faut devenir éducateur ou enseignant et changer la génération à venir. C'est bien sûr un message qui peut aussi faire peur car tout dépend de qui possède ce pouvoir d'éducation.
Politique
J ai attendais un livre d amitié et l amour comme j ai vu dans le résumé? Hélas c est histoire politique l’époque de Shoah qui ne m intéresse pas de coup je n a pas lu .