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L'importance du problème de la transmission des petites et moyennes entreprises n'est plus à démontrer ; dans les dix ans à venir, un tiers de dirigeants de PME aura passé la main. Or dix pour cent environ des dépôts de bilan annuels ont pour origine une transmission mal ou pas préparée. On n'insistera jamais assez sur la nécessité, pour le chef d'entreprise, d'organiser la transmission de celle-ci.
Parfois, il est vrai, le chef d'entreprise n'est pas seul responsable de la disparition de son entreprise. La transmission peut s'avérer impossible en raison de la fiscalité. La PME est alors rachetée par un groupe national ou international qui s'empresse de délocaliser le pouvoir de décision et les emplois, une autre façon de la faire disparaître. On n'insistera, non plus, jamais assez sur la nécessité d'adapter la fiscalité à l'impératif de transmission des petites et moyennes entreprises.
Mais l'avenir de la petite et moyenne entreprise n'est pas seulement lié à la réussite de sa transmission. Il dépend aussi de la réussite de sa restructuration. La restructuration n'est plus l'apanage des grandes entreprises. Pour se développer, donc pour survivre, nombre de petites et moyennes entreprises s'organisent en Petits groupes de sociétés chapeautés par une société holding. Une telle évolution est inévitable.
Encore faut-il qu'elle soit correctement maîtrisée et, pour cela, étudiée. Puisque transmission et restructuration sont les deux clés de l'avenir des petites et moyennes entreprises, il était logique que le CERGOR leur consacrât son premier ouvrage qui réunit sur ces deux thèmes des études conduites en forme de réflexions stratégiques. Cet ouvrage est puhlié sous la direction de MchelDeslandes, professeur à lInstitut de gestion de Rennes.
Il est responsable du CERGOR, dont l'objectif est d'étudier les petites et moyennes entreprises, en retenant quatre axes principaux : leur restructuration et leur transmission, leur financernent, leurs stratégies et leur gouvernement.