Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Miskawayh a une réelle vocation de philosophe, avant d'être historien : comme les humanistes, il s'efforce de définir la nature organique et psychologique...
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Miskawayh a une réelle vocation de philosophe, avant d'être historien : comme les humanistes, il s'efforce de définir la nature organique et psychologique de l'homme, sa relation au monde, sa vocation terrestre et supraterrestre. L'apport du Coran lui-même résidant plus dans la formulation structurée que dans le contenu de l'Idéal moral, tout l'effort de Miskawayh, dans le "Traité d'Ethique", consiste à projeter sur l'Image symbolique et idéale de l'homme parfait un éclairage philosophique, et à donner à cette tradition obscurément ressentie et empiriquement vécue une cohérence rationnelle, propre à la faire passer du stade d'une moralité limitée à un groupe social ou à une époque, à celui d'Ethique prise comme discipline indépendante. Malgré l'abondance et la variété de l'oeuvre d'al-Kindi telle que nous la présente Ibn al-Nadim, malgré l'importance doctrinale de celle de Fârâbi, il manquait encore jusqu'à Miskawayh un "Traité d'Éthique" qui fût pour le monde arabe ce que l'"Ethique à Nicomaque" a été pour les Grecs, c'est-à-dire qui présentât en un volume une ample théorie de la vie morale. C'est pourquoi, après que ce traité fut publié en 1969 par l'Institut français de Damas, puis réimprimé en 1980, il prend place maintenant dans une collection de textes philosophiques.