Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"Il n'existe aucune loi pour les chats de couples séparés. Rien n'est prévu: pas de droit de visite ni d'hébergement. Le chat, le plus souvent, reste...
Lire la suite
"Il n'existe aucune loi pour les chats de couples séparés. Rien n'est prévu: pas de droit de visite ni d'hébergement. Le chat, le plus souvent, reste avec les enfants, les jouets, le mobilier, les livres. Aussi, dès le premier été après mon départ de Cassini, ma fille Dina m'a-t-elle accordé une faveur à la veille de ses vacances. Sur son aimable suggestion, je suis allé en cachette cet été-là, à raison de trois après-midi par semaine, tenir compagnie à mon vieux chat. Deux enfants plus tard, de deux mères différentes, j'irai bientôt enterrer Lala au cimetière des chats. Nous n'avons invité quasiment personne. La formule de Gabriel, mon fils aîné, m'a paru la plus juste Ni fleurs, ni Sheba. " Comme un chat se nettoie tout seul, Jean-Marc Roberts, ici, ne tient pas sa langue : il se livre à sa " toilette " d'homme de mauvaise réputation, racontant sa vie imaginaire, sa vraie vie : tapageuse, secrète, publique. Et libre.