Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
On le sait depuis longtemps : le hasard fait bien les choses. Ainsi, lors d'un passage à l'Abbaye Saint-Benoît d'En Calcat au cours de l'été 1997,...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
En librairie
Résumé
On le sait depuis longtemps : le hasard fait bien les choses. Ainsi, lors d'un passage à l'Abbaye Saint-Benoît d'En Calcat au cours de l'été 1997, ai-je découvert dans Présence, périodique édité par le monastère, un " document de littérature monastique ancienne " dont on avisait le lecteur que, s'il n'était pas d'un intérêt exceptionnel, il méritait pourtant de retenir l'attention. " La modernité n'en échappera pas, ajoutait-on : les quelques traits qu'il nous révèle de ce personnage attachant que dut être le moine Théotime sont de tous les temps. "
Dans quel fonds de bibliothèque non encore exploré a-t-on découvert les pages qu'on va lire, je ne le sais pas ou ne puis que l'imaginer ? Et j'aime assez l'humour de l'heureux " inventeur " de Théotime lorsqu'il nous prévient que la traduction et l'adaptation de ces chroniques venues d'un autre âge ont été réalisées par ses soins.
Un mot encore. Un livre comme celui-là ne veut pas de lecteurs pressés. Il faut le déguster comme on le ferait d'un vieil alcool, par petites gorgées, non seulement pour le plaisir mais parce qu'au fil de la lecture, et presque insensiblement, on se prend à aimer Théotime et la sagesse spirituelle qui affleure à chacune des pages qu'il nous a laissées. Un livre heureux et sage. La chose est trop rare pour ne pas vouloir vous la partager.