Tchernobyl, 25 ans après - Situation démographique et problèmes de santé dans les territoires contaminés

Y-I Bandajevski

,

N-F Dubovaya

,

G-S Bandajevskaya

,

O-N Kadun

Michèle Rivasi

(Préfacier)

Note moyenne 
Y-I Bandajevski et N-F Dubovaya - Tchernobyl, 25 ans après - Situation démographique et problèmes de santé dans les territoires contaminés.
A trente ans en 1987, Yury Bandajevski est le plus jeune professeur de médecine de toute l'Union Soviétique. Après la catastrophe de Tchernobyl, il... Lire la suite
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Résumé

A trente ans en 1987, Yury Bandajevski est le plus jeune professeur de médecine de toute l'Union Soviétique. Après la catastrophe de Tchernobyl, il quitte Grodno et part fonder à Gomel, Biélorussie, au coeur des zones les plus contaminées, un institut de médecine. Dans cet institut, en moins de 10 ans, seront soignés des milliers de patients, formés des centaines de médecins, soutenues nombre de thèses d’état et conduits de nombreux. Yury Bandajevski et son équipe découvrent, décrivent et analysent les syndromes dus à l'incorporation chronique d'éléments radioactifs à durée de vie longue, découverte dont certains scientifiques pensent qu’elle vaudra au Pr Bandajevski le prix Nobel de médecine. Dans un environnement scientifique international où les travaux sur les conséquences néfastes de l’exposition à la radioactivité sont difficiles, dans une République biélorusse prenant au cours des années 90 la figure d’une réelle dictature post soviétique, Yury Bandajevski s’exprime publiquement sur le devoir d’honnêteté d’information et de secours aux populations victimes de Tchernobyl, donne des informations précises sur le drame sanitaire en cours et à venir. Il est recteur de l'Institut de médecine de Gomel pendant 9 ans jusqu'à son arrestation en 1999 qui a déclenché une mobilisation internationale. Il a été très rapidement adopté comme prisonnier d'opinion par Amnesty International et soutenu par l'office of the United Nations High Commissioner for Human Rights. Son emprisonnement, dans des conditions propres à une dictature, déclenche une mobilisation internationale. Son épouse et collègue, le Dr Galina Bandajevskaya reçoit pour lui le « passeport pour la liberté » n°25 délivré par le parlement européen. A la veille du XXe anniversaire de la catastrophe le 25 avril 2006 Yury Bandajevski, membre de plusieurs académies scientifiques dans le monde, citoyen d’honneur de nombreuses villes françaises, est libéré et interdit de séjour en Biélorussie. Il travaille en France 17 mois accueilli par la ville jumelée avec Gomel, Clermont-Ferrand, puis décide de retourner agir dans les zones contaminées par l’accident de Tchernobyl : les pays baltes, appelé par l’université de Vilnius puis en Ukraine, à Kiev, appelé par le grand syndicat des liquidateurs et de leurs familles. A Kiev, sans financement institutionnel jusqu’à ce jour, il fonde le Centre de coordination et d’analyse Ecologie et Santé. Son charisme allié à son autorité morale et scientifique lui permet de mobiliser nombre d’acteurs à qui s’associent activement à la mise en oeuvre du Modèle intégré de système de vie dans un territoire contaminé par la radioactivité. Des parlementaires européens lui manifestent leur soutien actif et travaillent actuellement à essayer de mettre en oeuvre d’un financement du Centre par l’Union Européenne.

Caractéristiques

  • Date de parution
    26/04/2011
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-36429-000-6
  • EAN
    9782364290006
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    83 pages
  • Poids
    0.105 Kg
  • Dimensions
    12,5 cm × 19,5 cm × 0,5 cm

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À propos des auteurs

A trente ans en 1987, Yury Bandajevski est le plus jeune professeur de médecine de toute l'Union Soviétique. Après la catastrophe de Tchernobyl, il quitte Grodno et part fonder à Gomel, Biélorussie, au coeur des zones les plus contaminées, un institut de médecine. Dans cet institut, en moins de 10 ans, seront soignés des milliers de patients, formés des centaines de médecins, soutenues nombre de thèses d’état et conduits de nombreux. Yury Bandajevski et son équipe découvrent, décrivent et analysent les syndromes dus à l'incorporation chronique d'éléments radioactifs à durée de vie longue, découverte dont certains scientifiques pensent qu’elle vaudra au Pr Bandajevski le prix Nobel de médecine. Dans un environnement scientifique international où les travaux sur les conséquences néfastes de l’exposition à la radioactivité sont difficiles, dans une République biélorusse prenant au cours des années 90 la figure d’une réelle dictature post soviétique, Yury Bandajevski s’exprime publiquement sur le devoir d’honnêteté d’information et de secours aux populations victimes de Tchernobyl, donne des informations précises sur le drame sanitaire en cours et à venir. Il est recteur de l'Institut de médecine de Gomel pendant 9 ans jusqu'à son arrestation en 1999 qui a déclenché une mobilisation internationale. Il a été très rapidement adopté comme prisonnier d'opinion par Amnesty International et soutenu par l'office of the United Nations High Commissioner for Human Rights. Son emprisonnement, dans des conditions propres à une dictature, déclenche une mobilisation internationale. Son épouse et collègue, le Dr Galina Bandajevskaya reçoit pour lui le « passeport pour la liberté » n°25 délivré par le parlement européen. A la veille du XXe anniversaire de la catastrophe le 25 avril 2006 Yury Bandajevski, membre de plusieurs académies scientifiques dans le monde, citoyen d’honneur de nombreuses villes françaises, est libéré et interdit de séjour en Biélorussie. Il travaille en France 17 mois accueilli par la ville jumelée avec Gomel, Clermont-Ferrand, puis décide de retourner agir dans les zones contaminées par l’accident de Tchernobyl : les pays baltes, appelé par l’université de Vilnius puis en Ukraine, à Kiev, appelé par le grand syndicat des liquidateurs et de leurs familles. A Kiev, sans financement institutionnel jusqu’à ce jour, il fonde le Centre de coordination et d’analyse Ecologie et Santé. Son charisme allié à son autorité morale et scientifique lui permet de mobiliser nombre d’acteurs à qui s’associent activement à la mise en oeuvre du Modèle intégré de système de vie dans un territoire contaminé par la radioactivité. Des parlementaires européens lui manifestent leur soutien actif et travaillent actuellement à essayer de mettre en oeuvre d’un financement du Centre par l’Union Européenne.

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