Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La crise actuelle de la démocratie représentative suscite un peu partout un regain d'intérêt pour l'histoire des questions électorales et les recherches...
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La crise actuelle de la démocratie représentative suscite un peu partout un regain d'intérêt pour l'histoire des questions électorales et les recherches nouvelles, délaissant le questionnement traditionnel (l'extension du suffrage, le taux de participation, l'impact des modes de scrutin, la composition du corps électoral), ont principalement pour but de savoir comment l'on votait concrètement, selon quelles procédures. Ce changement de regard nous invite à réévaluer la place et le rôle de l'Empire et de la monarchie constitutionnelle dans l'élaboration et la mise en place des règles de vote, à réviser l'idée classique d'une longue période de régression entre les audaces de la première Révolution et l'établissement du suffrage universel en 1848. C'est au contraire, et paradoxalement, sous la dictature militaire et au temps des chartes que l'on a progressivement élaboré et précisé la manière dont il fallait établir les listes électorales, accomplir les gestes du vote, procéder au dépouillement, centraliser les résultats, définir les infractions et moduler les peines. Sans cette lente et progressive élaboration de toute une technologie propre à évacuer les pratiques délibératives de la scène électorale et à produire la fiction, qu'au moment du scrutin, toutes les opinions se valent, sans ce travail d'individualisation du vote et de la transformation solennelle, par le moyen d'un rituel très codé, d'opinions personnelles en expression de la volonté générale des citoyens, le suffrage universel n'aurait pu durablement s'imposer. Quelques-uns des meilleurs spécialistes de l'histoire électorale se joignent ici à des chercheurs qui viennent de soutenir des thèses remarquées pour apporter cet éclairage neuf et souligner toute la part de continuité entre 1789 et 1848.
Sommaire
Délibérations en assemblées de citoyens et portions de souveraineté en 1793
La centralité des enjeux électoraux sous le Directoire
Les procédures électorales sous le Consulat et l'Empire
Suffrage et citoyenneté sous la Restauration
La veuve et son gendre dans la stratégie électoraliste libérale sous la Monarchie censitaire