Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'imaginaire est peu prisé de nos jours: lieu de l'illusion, de la facticité, de la tromperie qui égare le sujet dans sa quête de vérité. Cette...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
L'imaginaire est peu prisé de nos jours: lieu de l'illusion, de la facticité, de la tromperie qui égare le sujet dans sa quête de vérité. Cette approche procède d'une analyse dominée par la sociologie. L'imaginaire serait tout simplement, l'image, sans que l'on, préjuge ce qu'elle est. On néglige ainsi le ternaire lacanien qui articule borroméennement imaginaire, symbolique et réel. Contre tout préjugé péjorant, Lacan établissait l'équivalence de ces trois consistances. Ce livre se propose comme repérage d'un moment particulier de l'expérience lacanienne de l'imaginaire, moment de crise de la conception originale que Lacan a introduite dans le champ freudien avec le stade du miroir. George-Henri Melenotte étudie ce moment tournant, avec le dépliement des issues que Lacan a tenté de lui trouver. Un parcours en chicane est proposé au lecteur. L'abord de l'imaginaire passe par la pratique des substances, trop fréquemment qualifiée de toxicomanie. Michaux, Foucault, Witkin côtoient ainsi Freud et Lacan. De même, Parmiggiani et Orlan sont autant d'étapes de ce parcours. Celui-ci se clôt sur un retour à certains textes de Lacan sur le stade du miroir. Après l'invention de l'objet a, ce n'est pas seulement le schéma optique qui disparaît progressivement de l'horizon, ce sont deux qualités de l'image. La fixité laisse place à une image fluctuante dont la mobilité peut aller jusqu'à des formes extrêmes, voire imprévues (l'animal ou le monstre). Quant à l'Urbild qui donne à l'image sa valeur d'archive, elle disparaît tout simplement, réglant ainsi son compte à l'héritage jungien, à la persistance de l'imago.