Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Fondée en réaction à l'édification de l'Université catholique de Malines en 1834 - installée l'année suivante à Louvain -, l'Université libre...
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Résumé
Fondée en réaction à l'édification de l'Université catholique de Malines en 1834 - installée l'année suivante à Louvain -, l'Université libre de Belgique - devenue Université libre de Bruxelles (ULB) en 1842 - avait, selon les termes de son fondateur emblématique P.-T. Verhaegen (1796-1862), un enseignement " négatif " ou " critique " - son opposition au cléricalisme - et un enseignement " positif " - ses formations philosophiques et scientifiques. Si son enseignement " critique " nous est bien connu grâce à de nombreuses études historiques, une étude générale et approfondie de ses formations philosophiques et scientifiques restait à faire. Ce livre se propose de procéder à une analyse " archéologique " de l'enseignement " positif " de l'ULB depuis sa préhistoire - les années de l'Ecole de médecine (1823) et du Musée des Sciences et des Lettres (1827) - jusqu'à l'aube du XXe siècle - l'époque des premières publications de l'Institut de sociologie (1906). Par une analyse descriptive des formations philosophiques et scientifiques dispensées par l'ULB au XIXe siècle, cet ouvrage montre comment s'y est traduite l'idée selon laquelle une émergence de doctrines matérialistes et positivistes eut lieu dans la seconde moitié du siècle passé et quelles furent leurs implications en matière de religion. Parler ainsi d'émergence, au XIXe siècle, de courants de pensée matérialiste ou positiviste dans la production écrite du corps professoral de l'ULB signifie qu'il n'en fut pas toujours ainsi. Ce qui ruine l'idée d'une unité de pensée (éventuellement athée) qui aurait animé l'ensemble des Facultés de cette Université depuis sa fondation anticléricale en 1834. C'est pourquoi l'étude des formations philosophiques et scientifiques dispensées par l'ULB au XIXe siècle doit s'articuler autour des pôles du matérialisme, du positivisme et du spiritualisme, et des rapports qu'y entretiennent sciences, philosophie, métaphysique et religion.
Pierre F. Daled, docteur en philosophie et lettres, est chercheur à l'Institut d'étude des religions et de la laïcité de l'Université libre de Bruxelles.