Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sous l'ancien régime, il était à peu près interdit de parler de la Bastille. Ceux qui en sortaient n'avaient qu'un désir, n'y plus revenir, et comme...
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Sous l'ancien régime, il était à peu près interdit de parler de la Bastille. Ceux qui en sortaient n'avaient qu'un désir, n'y plus revenir, et comme ils devaient, avant leur mise en liberté, s'engager par écrit à ne rien révéler de ce qu'ils avaient vu ou entendu pendant leur séjour dans cette prison d'Etat, ils se gardaient de violer leur promesse, de crainte d'être replacés aussitôt sous les verrous.
Seuls pouvaient parler ceux qui se trouvaient en sûreté hors des frontières du royaume. Parmi ceux-là, Constantin de Renneville doit être placé en première ligne.
De 1702 à 1713, Renneville a habité toutes les chambres et la plupart des cachots de la redoutable prison. Il en a connu tous les hôtes : détenus politiques et de droit commun, calvinistes, femmes légères, chercheurs de trésors, sorciers et fous.
C'est à Londres, où il s'est retiré en 1713, que Constantin de Renneville a raconté ses souvenirs de prisonnier de la Bastille dans " L'inquisition Française ". Interdit en France, ce livre obtint un énorme succès à l'étranger. Il fut traduit en anglais, hollandais, italien et allemand.