Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Née à Paris en 1855, Caroline Rémy se lance dans le journalisme en 1883 sous le nom de Séverine, après avoir été " le " secrétaire de Jules Vallès....
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Née à Paris en 1855, Caroline Rémy se lance dans le journalisme en 1883 sous le nom de Séverine, après avoir été " le " secrétaire de Jules Vallès. Avec lui, elle fonde Le Cri du Peuple, journal ouvert à toutes les écoles de la Sociale. Ecrivant ensuite pour une dizaine de quotidiens, sans se soucier de leur couleur politique, du Gaulois à L'Intransigeant, du Figaro à L'Humanité, Séverine s'imposera comme la plus grande journaliste de son époque. Première femme à pratiquer le reportage, Séverine descend dans les mines au lendemain d'un coup de grisou, visite les décombres de l'Opéra Comique, puis ceux du Bazar de la Charité, pour traquer les responsables de ces tragédies. Elle est de tous les combats, défendant les anarchistes, prenant la parole pour Dreyfus aux côtés de Zola et de Jaurès. Participant à la fondation de la Ligue des Droits de l'Homme comme à celle du prix Fémina, elle lutte pour la cause des femmes et contre toute forme de violence et d'intolérance. Elle est aussi l'une des rares voix à s'être élevée contre l'antisémitisme en ce début de siècle. Jusqu'à sa mort en 1929, Séverine ne cesse ainsi de témoigner et de se battre pour faire passer un message qu'elle n'a jamais trahi : " Avec les pauvres, toujours - malgré leurs erreurs, malgré leurs fautes... malgré leurs crimes ! "