Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'oubli où il a été abandonné doit beaucoup au fait que Schopenhauer s'est vu qualifier de pessimiste par les premiers commentateurs, ce qui constitue...
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L'oubli où il a été abandonné doit beaucoup au fait que Schopenhauer s'est vu qualifier de pessimiste par les premiers commentateurs, ce qui constitue un énorme contresens sur sa pensée nourrie et orientée par l'observation minutieuse de la réalité humaine et jamais déformée par le prisme de l'intellect ou d'une idéologie. En fait, (...) elle dénonce toutes les illusions auxquelles les hommes sont attachés, à savoir la liberté, le progrès et la causalité, et met en évidence que l'homme, oscillant entre la souffrance et l'ennui, n'est mû que par un égoïsme essentiel et le déchaînement des passions. Philosophe de l'absurde, il peut être considéré, tout autant que Kierkegaard, comme l'initiateur de la philosophie existentialiste. Comme les existentialistes, il propose un moyen de sortir de l'absurde sur les chemins de l'art et de la création poétique, et conçoit même un Art d'être heureux à travers cinquante règles de vie. Jean-Philippe Ravoux