Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ryôkan, 1758-1831, est un des moines zens les plus célèbres au Japon. Ses poèmes calligraphiés, véritables chef-d'œuvres qui nous communiquent...
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Ryôkan, 1758-1831, est un des moines zens les plus célèbres au Japon. Ses poèmes calligraphiés, véritables chef-d'œuvres qui nous communiquent ses messages, ne cessent de susciter l'admiration. Aimé et vénéré aujourd'hui par des millions d'hommes, il reste presque inconnu en France. Né dans une famille de notables au nord du Japon, il a vécu à la fin de l'époque Edo, alors que l'inflation, les impôts trop lourds et de nombreux fléaux appauvrissaient la population, provoquant maintes révoltes paysannes. Ayant pris une résolution ferme de sauver le peuple par la voie spirituelle, Ryôkan pratique le zen auprès d'un maître réputé et obtient une fonction importante au temple Entsû. Puis il l'abandonne et choisit la vie errante de moine mendiant. Pendant trente ans, il alla ainsi porter l'enseignement du Bouddha aux gens du peuple. On dit que l'énergie spirituelle qui émanait de lui comme des " étincelles " éveillait la " nature de buddha " au fond de chaque homme qu'il rencontrait. En vérité il fut un bodhisattva, c'est-à-dire un être destiné à l'éveil, déterminé à sauver autrui avant soi-même. La traduction des œuvres de Ryôkan autant que le récit de sa vie quotidienne donnent accès à l'esprit et à la pratique du Zen ; ils permettent aussi de mesurer son influence.