Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Manger se dit " manger le riz " en vietnamien, japonais, santali, laotien ou siamois. Plus de quinze cents millions d'hommes doivent au riz leur pitance...
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Livré chez vous entre le 9 octobre et le 23 octobre
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Résumé
Manger se dit " manger le riz " en vietnamien, japonais, santali, laotien ou siamois. Plus de quinze cents millions d'hommes doivent au riz leur pitance quotidienne. Du Haut-Laos à Madagascar, de la Basse Casamance à la Chine ou au Japon, la riziculture inondée impose, à l'encontre des autres agricultures céréalières, des paysages visiblement voulus par l'homme.
D'aucuns ont parlé de " civilisation du riz ", attribuant au riz et aux contraintes de l'irrigation l'efflorescence de l'esprit d'association, du respect des obligations communes, et, - pourquoi pas -, de pouvoirs centralisateurs aptes à encadrer des multitudes sur de vastes étendues.
Mais, rappelle Pierre Gourou avec l'érudition qui est la sienne, de hautes civilisations asiatiques sont nées hors des rizicultures et des peuples aux encadrements sans ambition impériale ont su cultiver de bonnes rizières. La riziculture inondée est une des techniques qui forment une civilisation - elle n'est pas à soi seule une civilisation. Pierre Gourou révèle combien cette technique identique se conjugue selon les civilisations sur le mode de la diversité : diversité des densités humaines, modifications des pratiques culturales, foisonnements des croyances, des rites et des interdits.
De ce merveilleux voyage pour l'essentiel dans l'Asie des moussons auquel nous convie la plume belle et sûre de Pierre Gourou, le lecteur revient ébloui par l'extraordinaire richesse des civilisations rizicoles. Mais il est également ramené à plus de modestie : animé du même souci que Pierre Gourou, - qui sait le lui faire partager -, de voir et de comprendre les paysages à partir des techniques de production et d'encadrement des peuples qui les firent, le lecteur découvre que le monde n'est pas un système dont il peut prétendre avoir la clé, mais un foisonnement de questions toujours renouvelées.
Sommaire
L'option rizicole
Les travaux et les rites
De l'essart à la rizière
Rizières traditionnelles en Asie des Moussons
Rizières de Madagascar
Afrique noire et riziculture
Rizières asiatiques et grandes irrigations
Rizières et grands systèmes d'endiguement
Rizières chinoises
L'avenir de l'agriculture traditionnelle - l'exemple japonais
Pierre Gourou, un des plus grands noms de l'Ecole géographique française, a longtemps enseigné au Collège de France. Il a récemment publié Terres de bonne espérance : le monde tropical (1982).