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Le présent ouvrage porte sur le rapport inhérent et millénaire entre la religion, la politique, l'idéologie (ou les valeurs) et la violence, variables normalement répulsives au regard des principes de laïcité et de libéralisme. Mais au vu du regain du radicalisme religieux de par le monde aujourd'hui, la violence non rituelle soulève l'interrogation sur les nouveaux lieux de jeu de la contre-hégémonie et sur ses valeurs.
Un autre thème repris en examen dans le présent ouvrage, celui de la sécurité humaine est ici d'actualité. De plus en plus, le débat glisse de vieux schémas sécuritaires basés sur la puissance militaire vers des questions de politiques publiques en rapport avec la gestion des risques sécuritaires liés à la religion. Finalement, la sociologie de la religion pose des passerelles évidentes avec la sociologie de la violence et avec la géopolitique des religions au point d'établir le questionnement toujours soutenu sur la corrélation entre la triade religion-violence-politique.