Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" La nuit du vendredi saint - écrit Marcantonio Michiel à Antonio Marsilio, à Venise, le 11 avril 1520 - à trois heures du matin, l'aimable et excellent...
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" La nuit du vendredi saint - écrit Marcantonio Michiel à Antonio Marsilio, à Venise, le 11 avril 1520 - à trois heures du matin, l'aimable et excellent peintre Raphaël d'Urbino est mort, provoquant une très grande et universelle tristesse, plus particulièrement chez les lettrés [...]. Le palais du pape ayant tellement menacé de s'écrouler ces jours-ci que Sa Sainteté est allée s'installer dans les appartements de monseigneur de Cibo, il y a des gens qui disent que ce n'est pas le poids des portiques qui en est cause mais le fait que leur décorateur ait disparu. " Raphaël a été à tel point l'interprète d'un idéal de beauté classique, codifié et reconnu comme la perfection pendant des siècles, qu'il s'est confondu avec notre idéal de la beauté et qu'on ne distingue plus chez lui la beauté naturelle de l'expression artistique. Et c'est en cette absence de filtre que résident le mystère et la grandeur de l'artiste. (Extrait de l'introduction de Michel Prisco).