Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" En Allemagne, on se plaint beaucoup de mes excentricités. Mais comme on ne sait pas où est mon centre, on aura de la peine à savoir où et quand...
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Livré chez vous entre le 28 septembre et le 1 octobre
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Résumé
" En Allemagne, on se plaint beaucoup de mes excentricités. Mais comme on ne sait pas où est mon centre, on aura de la peine à savoir où et quand j'ai été excentrique jusqu'à présent. Prenons par exemple le fait que j'ai été philologue - j'étais par là en dehors de mon centre (ce qui ne signifie pas, heureusement, que j'ai été un mauvais philologue) ". Cette lettre, écrite par Nietzsche en 1887, est le dernier écho de la querelle suscitée par la parution en 1872, de la Naissance de la tragédie. Deux conceptions de la philologie s'affrontent : celle qui y voit la pratique d'une science rigoureusement historique, défendue par un Wilamowitz alors âgé de 24 ans, et celle - soutenue par Rohde (qui en avait 27) - d'une philologie rendue par Nietzsche problématique, sommée de prendre conscience de ses buts et de l'étrangeté du phénomène grec. La querelle fut d'une violence extrême, et l'amitié, la jalousie, l'admiration, la haine se trouvent ici à l'état pur. L'épisode eut des conséquences décisives sur la vie de tous ceux qui en furent les acteurs, et d'abord sur Nietzsche, qui finit par abandonner sa chaire de philologie, commença son errance et devint lui-même.