Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Comme l'on sait, la littérature portugaise a été marquée par la présence immense de Fernando Pessoa, qui domine tant ceux qui le prolongent que ceux...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Comme l'on sait, la littérature portugaise a été marquée par la présence immense de Fernando Pessoa, qui domine tant ceux qui le prolongent que ceux qui le rejettent avec véhémence. Ceux qui se sont libérés de cette ombre, ce sont ceux qui sont venus assez tard pour l'oublier, et pour oublier qu'ils l'avaient oubliée. Ce n'est pas le cas de Manuel Antonio Pina (né en 1943, vit à Porto), qui est peut-être parmi les auteurs contemporains un de ceux qui réécrivent le plus Pessoa (...). Mais comment définir la spécificité de son retour sur Pessoa ? Je dirais que c'est un Pessoa apparemment dépourvu de pathos, sur un mode volontairement mineur, un Pessoa oriental, légèrement énigmatique, déconcertant comme un sourire de chat, jusqu'à devenir un sourire de chat sans le chat. Rien de l'éclatant Pessoa occidental, partagé entre la poésie et la vie, entre la raison et l'émotion. D'une manière qui tient de l'enfantin et du logique. Manuel Antonio Pina, qui est également un excellent auteur de littérature enfantine, est un Pessoa qui est entré dans le monde d'Alice, et aime y jouer, comme le chat, avec sa pelote de paroles.
Eduardo Prado Coelho