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Sans renvoyer tout le monde dos à dos, on peut dire que tous les catholiques portent aujourd'hui en quelque manière le péché des divisions engendrées par la question liturgique, dans la mesure où ils craignent l'éventuelle remise en question de positions acquises. Tous se raccrochent en effet, dans ce contexte de disparition sociale angoissante du catholicisme, à des réseaux, à des communautés, mais surtout à des situations constituées, à des modes d'être faussement -rassurants.
Il leur faut se déterminer eux-mêmes, et s'encourager les uns les autres, à prendre ce risque majeur, mais éminemment salutaire, de mettre le bien commun d'une Eglise qui doit retrouver son ardeur apostolique au-dessus de toutes choses et spécialement au-dessus de tous les intérêts particuliers, même s'ils semblent à chacun les plus louables. Comme l'avait dit le cardinal Ratzinger en 1988, " nous devrions tout d'abord considérer cette situation comme une occasion de faire un examen de conscience ".