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Certains enfants inquiètent les psychiatres par la discontinuité de leur vie psychique et le chaos de leur existence. Ils désespèrent les enseignants. Le maintien dans leur famille est précaire. Pourtant, toute mesure ségrégative, toute séparation ne font que renforcer une destinée malheureuse. Un traitement psychologique est nécessaire, mais les solutions habituelles échouent. En 1971, René Diatkine créait, dans le XIIIe arrondissement de Paris, un dispositif nouveau, l'Unité de soins intensifs du soir, pour répondre à ces situations impossibles.
Avec Claude Avram, il nous raconte cette aventure clinique et nous montre que le destin ne devient pas forcément une fatalité. Ils en tirent une réflexion de portée plus générale : un sujet, aussi gravement perturbé soit-il, n'est pas réductible aux difficultés qu'il montre ; il conserve en lui les ressources permettant la reprise de son travail psychique.