Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pour fixer la trace interroge des écrits qui, au XIXe siècle, partagent un objet commun, non-littéraire, la photographie. Cette dernière inaugure...
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Livré chez vous entre le 5 octobre et le 19 octobre
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Résumé
Pour fixer la trace interroge des écrits qui, au XIXe siècle, partagent un objet commun, non-littéraire, la photographie. Cette dernière inaugure un type de représentation apparemment opposé à celui que propose la littérature. Des textes d'écrivains, d'historiens, de critiques contribuent directement ou indirectement à questionner cette rencontre problématique. Autour de Maxime Du Camp et de son Egypte, Nubie, Palestine et Syrie - le premier livre français illustré de photographies -, se constitue un champ intellectuel qui mérite d'être cerné. Creuset d'une réflexion " littéraire " sur la photographie, il impose un éclairage nouveau sur des œuvres littéraires connues. La situation de Maxime Du Camp dans le monde littéraire et éditorial, ses prises de position théoriques sur les arts et la littérature permettent de comprendre la place de la photographie dans l'histoire culturelle du XIXe siècle. De la confrontation de grands textes de fiction, de récits de voyages, de travaux d'histoire, de commentaires d'épreuves photographiques se dégage une sensibilité commune, de l'ordre d'un modèle culturel, que la photographie structure de manière spécifique. Un motif traverse ce corpus de textes émanant pourtant de sources diverses : celui du " faire-vivre ". Il définit la spécificité ontologique de la photographie, tout en posant une question fondamentale à l'écriture de type historique et fictionnel. Il est au cœur de l'écriture du voyage. Autour de lui se cristallise la tension entre réel et imaginaire d'une part, entre photographie et texte descriptif d'autre part, dont il s'agit de définir les termes dans l'épistémologie du siècle des Lumières et d'étudier les variations jusque dans le discours de la critique littéraire de la fin du XIXe siècle. Le " faire-vivre " régit aussi stylistiquement un genre que la photographie renouvelle : l'ekphrasis, ou les moyens que s'offre un texte pour restituer par la parole les qualités de présence et d'attestation propres à la photographie.