Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La littérature engagée remet en question la définition d'une littérateur atemporelle et détachée des contingences historiques. Tel est aussi le...
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Résumé
La littérature engagée remet en question la définition d'une littérateur atemporelle et détachée des contingences historiques. Tel est aussi le cas de ce due l'on a appelé, en France, après la Seconde Guerre, le " roman noir " ou " polar ", ce roman policier venu des Etats-Unis qui se distingue du roman d'énigme par son écriture béhavioriste, son réalisme et son regard critique sur la société. Dès les années soixante-dix, des auteurs et des autrices réunis sous l'étiquette de "néo-polar" (Manchette, Vautrin, Daeninckx, Pouy ou Fajardie) pratiquent cette littérature policière qui a la tradition d'être politiquement engagée. Or pour comprendre l'engagement de ces écrivain-e-s au passé militant et leur entrée en littérature, il faut se pencher sur la question du genre policier, plus spécifiquement " noir ", et de sa position dans le champ littéraire. Car l'engagement politique dans les romans s'avère indissociable d'un engagement pour le roman noir, genre minorisé au sein du champ, à l'instar d'une fiction policière que l'on persiste à qualifier péjorativement de " paralittérature ". En effet, le genre partage en quelque sorte le même sort que les exclus de la société dont a coutume de parler le polar : littérature en marge, le roman noir écrit sur les marges. Mêlant engagement à l'extrême gauche et rejet de la " littérature blanche ", Jean-Bernard Pouy est une figure bien en vue du milieu du polar en France et se présente comme " un ardent défenseur du roman noir et du roman populaire ". Le père de l'enquêteur libertaire le Poulpe illustre ce double engagement littéraire et politique en endossant une posture d'écrivain " populaire " illégitimé qui se donne à voir dans une pratique d'écriture, une parole et une présentation de soi au public. Cette posture ici analysée lui permet de transformer à son avantage le handicap d'une position dominée dans le champ littéraire.
Sommaire
LA LITTERATURE " NOIRE " CONTRE LA LITTERATURE " BLANCHE "
Le roman noir, un sous-genre du roman policier
Le genre policier dans le champ littéraire et son rapport à la littérature légitimée
Le néo-polar français
JEAN-BERNARD POUY
Un engagement politique mis à distance, une indignation toujours présente
" Installé dans la marge "
L'ambivalence du roman noir, à la fois " populaire " et " littéraire "