Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si la poésie de Cummings a pu paraître en son temps d'avant-garde, elle ne résiste au temps que parce qu'elle est fermement ancrées, sans nul traditionalisme,...
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Si la poésie de Cummings a pu paraître en son temps d'avant-garde, elle ne résiste au temps que parce qu'elle est fermement ancrées, sans nul traditionalisme, dans cette tradition qui remonte à la plus haute antiquité, celle d'Orphée, éveillant tous les sens et animant toute la création par la vertu de son chant. Je me suis donc, après d'autres, confronté à l'intraduisible - y compris sans doute en anglo-américain - du poème-et-de-la-langue-Cummings ; entreprise dont tous s'accordent à juger qu'ell est folle (et désespérée), mais précisément en ceci qu'elle pousse à l'extrême le paradoxe de l'essence même de la traduction, qui est que seul ce qui ne peut être traduit mérite finalement de l'être. tout autre tentative de justification serait inutile, pour ne pas dire indécent. Le choix des poèmes retenus correspond (à une exception près, et quelques ajouts personnels arbitraires), à celui que le poète fit lui-même en 1958 pour le volume des Selected Poems (1923-1958), en respectant l'ordre non chronologique retenu par lui. Je me suis cependant constamment référé à l'édition des Complete Poems (1904-1962), éditée par George J. Firmage (Liveright, New York, 1991), afin de vérifier que les versions proposées étaient identiques et d'indiquer la provenance de chacun des poèmes dans l'ensemble de l'œuvre.