Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Celui qu'on appelle le " Rimbaud " japonais eut plus que des affinités avec le poète voyant, dont il traduisit les Poésies et des lettres à Verlaine....
Lire la suite
Celui qu'on appelle le " Rimbaud " japonais eut plus que des affinités avec le poète voyant, dont il traduisit les Poésies et des lettres à Verlaine. La fulgurance de son talent - ses premiers poèmes furent publiés en revue à treize ans -, la liberté de sa vie vouée à l'art et à un amour impossible pour une jeune femme, sa disparition prématurée à trente ans, ont très tôt entouré Nakahara Chûya (1907-1937) d'une aura de légende. Aujourd'hui encore, il est l'un des poètes les plus lus et les plus aimés de la jeunesse. Dans un constant renouvellement des formes poétiques, il " chante la solitude d'un homme qui veut échapper aux menaces d'une société particulièrement contraignante et retrouver ces moments où l'enfance nous ouvre l'infini de la présence au monde ". Traduits par Yves-Marie Allioux, voici 66 poèmes, accompagnés de textes critiques et de documents sur sa vie, de celui qui " rêvait les rêves " d'un " monde d'avant les mots ", comme une île au trésor dont on aurait perdu la voie d'accès.