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Confrontant la revendication créatrice d'un malade mental et la raison bureaucratique de l'hôpital où il séjourne, ce mémoire d'avocat semble à première vue interroger le statut de l'oeuvre d'art. Mais on s'enfonce vite dans un monde incongru surgi à l'intersection du délire mégalomaniaque et d'un juridisme devenu absurde à force de logique. Avec une cocasserie qui va crescendo, on est à nouveau confronté à cette question qui nous concerne tous : qui est fou ?
Délire bureaucratique
Si Kafka avait été drôle, il aurait pu écrire ce texte.
Entre dix et vingt minutes de lecture pour se plonger un cas juridique passionnant: Rémy Dièse est interné, et il a fait enregistrer les feuilles mortes tombées sur la pelouse de son hôpital comme oeuvre d'art. L'hôpital fait nettoyer la pelouse. L'oeuvre d'art est détruite. Rémy D réclame un million d'euros de compensation ...
On voudrait en rire de bon coeur, mais le texte a quelque chose de tristement vraisemblable.