Biographie de Serge Prokofieff
Eric Battut vit et travaille près de Clermont-Ferrand, il a toujours dessiné mais ce n'est qu'après ses études de droit qu'il a décidé d'en faire son métier, et les livres de Tomi Ungerer, Etienne Delessert, Jozef Wilkon et Binette Schroeder y sont pour beaucoup. Diplômé de l'école Emile Cohl à Lyon, il aime travailler à l'acrylique au format réel et se plait à illustrer les contes classiques, comme ceux de Charles Perrault.
Eric Battut a de grandes mains, et c'est pour mieux peindre. Peindre ces «images-cadeaux» qui lui viennent quand il commence un livre : de grands espaces qui s'étendent sur toute la page, de petits personnages, des épaisseurs qui donnent à ses couleurs une profondeur peu commune. Eric Battut a obtenu de nombreux prix parmi lesquels le Prix Figures Futures à Montreuil (1996), le Grand Prix de la Biennale Internationale de Bratislava (2001) et le Prix Mille Pages (2001).
Michel Galabru naît à Safi, au Maroc en 1922. Après une année de droit, il monte à Paris pour tenter sa chance dans le théâtre. Et cela lui réussit plutôt bien : il obtient le premier prix du Conservatoire d'art dramatique puis entre à la Comédie française en 1950. En 1951, il débute au cinéma dans «Ma Femme, ma Vache et moi». A la fin des années 1950, il alterne entre théâtre de boulevard et petits rôles au cinéma.
Sa carrière prend un tournant dans les années 1960, avec son rôle dans le célèbre film d'Yves Robert «La Guerre des Boutons» (1961). Dès 1964, il devient populaire pour son interprétation de l'adjudant Gerber dans la saga des Gendarmes. Michel Galabru opte pour des rôles plus dramatiques dans les années 1970 : on le voit dans «Le viager» (1971), «Monsieur Balboss» (1976) et surtout «Le Juge et l'assassin» (1976), rôle pour lequel il obtient le César du meilleur acteur en 1977.
Habitué aux personnages franchouillards et conservateurs, il excelle dans la trilogie de «La cage aux folles» (1978). Toujours prolifique dans les années 1980, il joue dans des succès comme «Papy fait de la résistance» (1983) mais aussi dans des films strictement alimentaires. Il se fait plus discret dans les années 1990. On le retrouve dans les années 2000 dans des comédies à succès comme «Bienvenue chez les Ch'tis» (2007) ou «Le Petit Nicolas» (2009).