Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il existe quelque paradoxe à propos des Etrusques. Ce peuple qui occupait tout le centre de la péninsule italienne, du Pô jusqu'au fleuve Silaris...
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" Il existe quelque paradoxe à propos des Etrusques. Ce peuple qui occupait tout le centre de la péninsule italienne, du Pô jusqu'au fleuve Silaris au sud de la Campanie, de la mer Tyrrhénienne jusqu'aux Apennins, voire jusqu'à la mer Adriatique, a donc été le premier à réaliser l'unification de l'Italie, bien avant que ne l'ait fait Rome. Même Tite-Live dans son " Histoire romaine " le reconnaît. " Avant la suprématie romaine, les Etrusques exerçaient au loin leur puissance, sur terre et sur mer : on en trouvera une preuve dans le nom des deux mers qui baignent la presqu'île italique : la mer toscane à l'ouest et la mer adriatique à l'est - son nom vient d'Adria colonie étrusque. Les Grecs appellent ces mers Tyrrhénienne et Adriatique. Les Etrusques se rapprochèrent des côtes et fondèrent deux fédérations de douze peuples, la première du côté de l'Apennin en direction de la mer Adriatique, la seconde de l'autre côté de l'Apennin avec le même nombre de colonies, une par métropole. Ces colonies contrôlaient tout le pays de la plaine du Pô aux Alpes, à l'exception de l'angle formé par le pays vénère au bord du golfe... " Et pourtant, ce peuple est tombé dans l'oubli. Et rien n'est certain quant à son origine. On en discute encore. "