Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" A Pierre Bourdieu, la philosophie reconnaissante ". Préfacé par Jacques Bouveresse, professeur au Collège de France, ce livre réunit les travaux...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
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Résumé
" A Pierre Bourdieu, la philosophie reconnaissante ". Préfacé par Jacques Bouveresse, professeur au Collège de France, ce livre réunit les travaux d'un séminaire dirigé par Eveline Pinto, professeur de philosophie à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ils visent à mesurer l'apport des sciences sociales à la philosophie de l'art, et à expliquer pourquoi il est devenu impossible de penser les biens de culture autrement qu'avec les catégories construites par le sociologue brutalement disparu. Christophe Charle, professeur d'histoire à l'Université Paris I, rend hommage à celui dont il fut l'élève en ajoutant à l'ouvrage son premier exposé au séminaire du maître à l'ENS Ulm, sur Zola, de la figure du savant à celle du prophète. Il y a comme un effet de réverbération entre des textes (études théoriques et analyses de cas) qui partagent les mêmes orientations épistémologiques. Littérature et sciences, même visée ? Par une pratique qui unit la critique littéraire et la réflexivité critique, Pierre Bourdieu montre leur convergence jusqu'à un certain point (Eveline Pinto). Vues d'Allemagne, les études littéraires en France ont paru longtemps décalées, jusqu'au moment où, grâce à leurs liens avec les sciences sociales, elles ont comblé leur retard (Joseph Jurt). A propos de " l'économie temporelle de la représentation théâtrale ", est analysée la relation entre spectateurs et acteurs en termes d'attentes réciproques (Emmanuel Bourdieu). De l'écrivain de l'Etat monarchique à l'intellectuel moderne, l'évolution de cette figure apparaît étroitement liée à l'histoire de l'autonomisation du champ littéraire (Gisèle Sapiro). Les cas étudiés sont tous empruntés à la modernité littéraire et artistique : la naissance d'Ibsen, écrivain européen (Pascale Casanova) ; Proust, sociologue du particulier, dans la confrontation de l'habitus bourgeois et aristocratique (Jacques Dubois) ; Mallarmé/Manet et le face-à-face de l'artiste et de son public à l'âge des foules (Pascal Durand) ; les usages politiques paradoxaux de la référence à Sade dans le champ littéraire de l'après 1945 (Anne Simonin) ; l'autonomie de l'artiste affirmée par Hans Haacke (Inès Champey).
Sommaire
LE SEMINAIRE : PENSER L'ART ET LA CULTURE AVEC LES SCIENCES SOCIALES
Critique littéraire, réflexivité critique
Remarques sur l'économie temporelle de la représentation théâtrale
La production de l'universel littéraire : le grand tour d'Ibsen en Europe
L'autonomie de l'artiste
De la lutte des rangs à la lutte des goûts, une sociologie du particulier : Charlus à la Raspelière
Entre foule et public, les oscillations mallarméennes
Vue d'Allemagne ; les théories littéraires en France
De l'écrivain d'Etat à l'intellectuel
L'aveu littéraire d'une vérité politique : la réception de Sade à la Libération