En cours de chargement...
"Au commencement était le choix" écrit Pareyson, mais "le premier acte de liberté a été, en Dieu, un acte de liberté positive et, en l'homme, un acte de liberté négative. Une divergence immense, un déclin épouvantable et irréversible. Est-il possible d'arrêter cette sinistre décadence et d'inverser le cours des choses ? " Ainsi la philosophie de la liberté qui se dessine dans ces pages se fonde-t-elle sur un rapport étroit avec le problème du mal et de la souffrance : — du "mal en Dieu", comme possibilité ; de la souffrance de l'homme comme réalité.
Elle prend la forme d'une herméneutique de l'expérience religieuse s'appuyant sur le mythe, en tant qu'il est le plus-à même de rendre compte du caractère inépuisable du transcendant. Et pour approcher au plus près le "moment athée de la divinité", Pareyson déploie ici une écriture tourmentée, fragile et tendue à l'extrême, portant témoignage d'une expérience de pensée singulière qui ne s'est jamais accommodée de la seule réponse "morale" apportée à la question fondamentale formulée pour la première fois par Leibniz : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? ".