Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Visiter la " maison de Nietzsche " est une entreprise extrêmement périlleuse car au-delà d'une " demeure d'écrivain ", on découvre que cet Européen...
Lire la suite
Visiter la " maison de Nietzsche " est une entreprise extrêmement périlleuse car au-delà d'une " demeure d'écrivain ", on découvre que cet Européen fuyant son Allemagne natale à la recherche de la lumière, a annexé une région des Alpes sublime pour en faire son jardin secret L'Engadine. En parcourant les chemins de ses promenades estivales, on n'explore pas seulement les lieux où il a eu la révélation de l'éternel retour et où il a rencontré Zarathoustra, on s'expose aux éclairs qui l'ont exalté et foudroyé, au danger de l'irradiation de l'instant créateur. Ce livre est un voyage d'initiation, une quête du génie des lieux, une suite d'échappées sur les traces du poète fulgurant et de son ombre vers les escales de Nietzsche pour rechercher la montagne première, l'Engadine idéale et rendre ce grand visionnaire à sa vraie famille littéraire - Rimbaud, Artaud, Bataille - et philosophique - Freud, Deleuze, Foucault. Un défi à tous les Nietzschéens d'aujourd'hui qui philosophent en son nom mais oublient que l'art exige le total sacrifice de l'ego. Celui qui ne donne pas sa vie pour son œuvre n'est qu'un pauvre fou. Qui la donne est un Nietzsche. L'Engadine est ma maison est à la fois un été en fête et une saison en enfer.