Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il ne s'agit pas d'une réédition mais d'une véritable résurrection ", écrit Michel Trebitsch, préfacier de ce livre. Achevé d'imprimer le 18...
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" Il ne s'agit pas d'une réédition mais d'une véritable résurrection ", écrit Michel Trebitsch, préfacier de ce livre. Achevé d'imprimer le 18 mai 1939, la diffusion de cet ouvrage est d'abord bloqué dés l'automne et la drôle de guerre par les mesures pris à l'encontre du Parti communiste, puis saisi et pilonné, début 1940, à la suite de la suppression des éditions communistes par le gouvernement Daladier. Cet ouvrage si peu lu connaît, paradoxalement, une " fortune critique ", puisqu'il figure en bonne place dans la liste imposante des études d'après-guerre sur la réception de Nietzsche en France. A la veille de la guerre, l'objectif éminemment politique de Lefebvre est d'arracher Nietzsche aux fascistes. Il se retrouve dans ce combat en compagnie de Georges Bataille, mais aussi, hors de France, de Karl Löwith et Karl Jaspers. Cependant, si Lefebvre combat les interprétations nazies de Nietzsche, il ne cache pas pour autant les ambiguïtés du discours nietzschéen, notamment la définition du " mythe " que ces derniers cherchent à utiliser.