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Après les deux grandes guerres qui ont entraîné la mort de
plus de 40 millions de personnes, le monde est comme assis
sur un champ de mines. Les deux superpuissances nucléaires,
les USA et la Russie, ont atteint aujourd'hui la capacité
d'overkill : détruire l'ennemi plus d'une fois. Les nations, dans
une course effrénée, dépensent environ 3 milliards de dollars
par jour pour leur armement.
Ces chiffres terrifiants
confirment l'adage selon lequel si vis pacem, para bellum, "si
tu veux la paix, prépare la guerre". Les pays en
développement, en plus de leur devoir d'être prêts à se
défendre, trouvent dans l'armée le symbole et le creuset de
l'intégration nationale, mais aussi un outil de développement
économique. Dans cette thèse, soutenue en 1974 à l'Ecole
supérieure de guerre aérienne de Paris et mise à jour dans
l'avant-propos où les dernières avancées stratégiques sont
indiquées, l'auteur démontre que les nations se sont bâties sur
les champs de bataille : "La France fut faite à coups d'épée...
Ce sont les armes romaines qui leur portèrent la civilisation..."
disait de Gaulle. Toutefois, le rôle de l'armée dans un pays
n'est pas de répandre la mort, mais de la prévenir et de
participer à des travaux d'intérêt public.