Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En 1978, sur le plateau d'Apostrophes, les téléspectateurs faisaient la connaissance d'un écrivain bourguignon à la moustache gauloise, au parler...
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En 1978, sur le plateau d'Apostrophes, les téléspectateurs faisaient la connaissance d'un écrivain bourguignon à la moustache gauloise, au parler rocailleux, à l'œil empli de malice et de bonté : Henri Vincenot. La langue riche et savoureuse de la Billebaude, sa sagesse souriante, un rien contestataire, leur alla droit au cœur. Plus de dix ans après sa disparition, Claudine, sa fille, fit ici revivre l'homme que fut Henri Vincenot : l'écrivain, le poète, le peintre, mais aussi et surtout le père plein de tendresse et de drôlerie, professeur de courage, d'espoir, d'amour de la vie, qu'il sut être pour ses quatre enfants. Auprès de lui apparaît la figure forcément moins connue, mais combien attachante de sa femme. Et c'est finalement une merveilleuse histoire d'enfance que nous conte Claudine Vincenot, avec la fraîcheur et l'émotion d'une petite fille heureuse ; avec un talent d'écriture, aussi, que son père n'eût sans doute pas découvert sans une secrète fierté.