Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Tous les amoureux de la Belle Epoque professent pour ces Mémoires un véritable culte. Pourtant, parus en feuilleton dans la presse des années 30, ils...
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Tous les amoureux de la Belle Epoque professent pour ces Mémoires un véritable culte. Pourtant, parus en feuilleton dans la presse des années 30, ils n'ont jamais été publiés sous forme de livre. Jane Avril, étoile du Moulin-Rouge, égérie de Toulouse-Lautrec et " fiancée " d'Alphonse Allais, y distille, au fil d'une jolie galerie de portraits, la quintessence de cet esprit montmartrois dont allaient bientôt se nourrir Apollinaire, Mac Orlan, Picasso... Surtout elle y raconte son incroyable histoire : celle d'une gamine internée à quatorze ans dans le service des hystériques de la Salpêtrière et qui se guérira seule, par la magie de la danse... dont elle aura la révélation au cours d'un bal de la mi-carême organisé par les internes de Charcot. Écrit dans un style vif et gouailleur qui envoie promener toute fioriture et ne triche jamais avec ce qui fut, Mes mémoires auront été à l'insu de leur auteur le texte fondateur d'un mouvement d'émancipation du corps de la femme qui n'a pas, aujourd'hui encore, dit son dernier mot. Claudine Brécourt-Villars (dont on n'a pas oublié la magistrale édition des Mémoires de Sarah Bernhardt - Ma double vie, Phébus, 2000 ; réédition " Libretto ", 2002) et Jean-Paul Morel, spécialiste incontesté des dessous ombreux de la Belle Époque, ont tenu à suspendre à l'oreille du texte de Jane Avril un petit bijou : le Cours de danse fin-de-siècle d'Erastène Ramiro, médecin et érudit " décadent ", confident des secrets de l'étonnante Nini Patte-en-l'Air - jamais réimprimé depuis la légendaire édition de 1892.
Tous les amoureux de la Belle Epoque professent pour ces Mémoires un véritable culte. Pourtant, parus en feuilleton dans la presse des années 30, ils n'ont jamais été publiés sous forme de livre. Jane Avril, étoile du Moulin-Rouge, égérie de Toulouse-Lautrec et fiancée " d'Alphonse Allais, y distille, au fil d'une jolie galerie de portraits, la quintessence de cet esprit montmartrois dont allaient bientôt se nourrir Apollinaire, Mac Orlan, Picasso... Surtout elle y raconte son incroyable histoire : celle d'une gamine internée à quatorze ans dans le service des hystériques de la Salpêtrière et qui se guérira seule, par la magie de la danse dont elle aura la révélation au cours d'un bal de la mi-carême organisé par les internes de Charcot. Ecrit dans un style vif et gouailleur qui envoie promener toute fioriture et ne triche jamais avec ce qui fut, Mes mémoires auront été à l'insu de leur auteur le texte fondateur d'un mouvement d'émancipation du corps de la femme qui n'a pas, aujourd'hui encore, dit son dernier mot. Claudine Brécourt-Villars (dont on n'a pas oublié la magistrale édition des Mémoires de Sarah Bernhardt, Ma double vie, Phébus, 2000