Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La profession d'historien jointe à celle d'éditeur procure des rencontres inattendues et exceptionnelles. Celle des Mémoires sur la dernière guerre...
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La profession d'historien jointe à celle d'éditeur procure des rencontres inattendues et exceptionnelles. Celle des Mémoires sur la dernière guerre de l'Amérique septentrionale entre la France et l'Angleterre se place aux premiers rangs de ces coups de cœur qu'un éditeur aime partager. C'est au gré de lectures, principalement du journal de Louis-Antoine de Bougainville et de la Guerre de la Conquête de Guy Frégault qu'est apparue la silhouette de ce capitaine du régiment de Béarn. A la lecture de ses Mémoires, Pierre Pouchot se révèle être un
officier consciencieux, un fin diplomate, un remarquable observateur. Ainsi, souligne-t-il en peu de mots, non sans humour, tout à la fois le courage des troupes françaises, l'importance militaire des Amérindiens alliés et leurs tactiques guerrières pleines de bon sens :
" Cette avanture donna [...] aux Sauvages la meilleure opinion possible de la bravoure des troupes françaises, par la fermeté qu'elles montrèrent depuis lors dans leurs détachements. Ils demandaient [s'étonnaient] toujours de ces François qui n'avoient pas d'esprit, et qui se faisaient tuer tout à découvert. "
Odeur de poudre, fracas des canons, rivalités et alliances, grandeur et misère du soldat : le lecteur percevra surtout dans les Mémoires
de Pierre Pouchot l'ampleur de cette guerre meurtrière qui, en Amérique, s'étala de 1754 à 1760 et scella le sort de la Nouvelle-France.
Publié à Yvernon en 1781, l'ouvrage de Pierre Pouchot (1710-1769) a connu deux traductions anglaises, l'une en 1866, l'autre largement
annotée par Brian Leigh Dunnigan et publiée en 1994 par Old Fort Niagara Association.
Sommaire
De la frontière par le lac Champlain
Du fleuve Saint-Laurent, depuis Mont-Réal jusqu'à Chouegen
De la communication de la rivière de Chouegen aux possessions anglaises
De la communication du lac Ontario aux frontières anglaises par la rivière Casconchiagon
De la communication de Niagara avec la Belle-Rivière ou Ohio, en anglais Alligeny et de l'Ohio en Pensylvanie et en Virginie