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Dans une suite de tableaux successifs l'auteur tente de ressusciter l'image du guerrier depuis l'origine c'est à dire depuis le premier meurtre de Caïn jusqu'au guerrier des temps modernes où se mélangent les figures du soldat régulier et du héros classique et le terroriste dangereux et imprévisible. Depuis le premier tableau jusqu'au dernier l'unité dramatique du roman est assurée par le dialogue entre la figure de la reine mère et de son fils le prince héritier à qui elle voudrait transmettre la vraie sagesse du pouvoir en lui faisant voyager à travers le temps et l'espace pour l'éduquer à reconnaitre le vrai du faux guerrier, la vraie guerre juste de la fausse guerre qui se transforme en conquête et en massacre.
C'est ainsi que de tableaux en tableaux le jeune prince voit l'histoire du guerrier défiler devant ses yeux guidée par sa mère : rois, empereurs, chevaliers des croisades, Assassins, guerriers de l'ombre, des figures qui ont marqué l'histoire du monde et jalonner les époques par leur gestes et aventures et leurs guerres fussent-elles fragiles, vaines, ou glorieuses ! C'est la vraie sagesse du gouvernement et l'exercice du pouvoir que la Reine voudrait que son fils le prince acquiert pour pouvoir régner sur son peuple et dans une nation où la force est toujours fondée sur la justice et non une justice fondée sur la force qui génère la dictature et l'oppression !
