Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Mardin est une des villes les plus impressionnantes du sud-est de la Turquie. Il y a 700 ans, c'était la capitale d'un petit état turcoman vassal de...
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Résumé
Mardin est une des villes les plus impressionnantes du sud-est de la Turquie. Il y a 700 ans, c'était la capitale d'un petit état turcoman vassal de l'empire mongol d'Iran. D'où les interrogations de certains contemporains d'Ibn Taymiyya (661/1263-728/1328) : " S'agit-il d'un pays de guerre (balad harb) ou d'un pays de paix (balad silm) ? " Et, " pour le musulman qui y réside, est-il obligatoire d'émigrer vers les pays de l'Islam ou non ? " " Mardin n'est un pays ni de paix ni de guerre, " répond le théologien : elle a un statut " composite " (murakkab)... Le sens du Feliva de Mardin est ici exploré à partir de trois autres écrits taymiyyens relatifs au concept d'hégire - c'est-à-dire aussi de fuite du péché et des pécheurs - ainsi qu'à ceux de demeures de l'Islam et de la guerre. On examine par ailleurs, sur texte, l'utilisation que six penseurs arabes modernes font de ce fetwa, dont le célèbre mujahid palestinien 'Abd Allah 'Azzam et les dissidents séoudiens Muhammad al-Mas'ari et 'Abd al-'Aziz al-Jarbu'. Le constat d'une politisation indue de la pensée religieuse d'Ibn Taymiyya par ces auteurs conduit à inviter un certain islamisme à s'inventer un autre patronage canonique que celui du Shaykh de l'Islam mamlûk, et divers nouveaux orientalistes à plus de déontologie...