Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Grand admirateur de James et de Conrad, D'Arzo sait bien que les moments essentiels sont ceux où " il ne se passe rien ". Mais ce rien engendre ici une...
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Grand admirateur de James et de Conrad, D'Arzo sait bien que les moments essentiels sont ceux où " il ne se passe rien ". Mais ce rien engendre ici une prose tendue et scandée où chaque mot semble arraché à la plus secrète réticence.
La douloureuse question que la vieille femme de Maison des autres, après maints détours et lapsus, pose au prêtre d'un village perdu de l'Apennin émilien ne peut avoir de réponse. Dans un univers minéral et désolé que rythme le retour obsédant des saisons et des gestes, à peine troublé par le drame indicible qui fait le livre, elle renvoie chaque lecteur au profond de lui-même.