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XXe siècle
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Etats-Unis
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Australie
Lola Bensky est née dans un camp de déplacés. Ses parents sont eux rescapés d’Auschwitz. La jeune fille grandit en Australie et devient par hasard journaliste pour un magasine de rock. Elle rencontre et interview les futurs grands du rock des années 70 tels que Janis Joplin et Mick Jagger.
Quel est le rapport entre les deux informations principales du résumé ? Et entre Auschwitz et le rock des années 70 ? Le lien est simple : c’est Lola Bensky, la jeune héroïne. Pour être plus précise, je devrais dire Lily Brett, l’auteur de ce roman. En fait, Lola est Lilly Brett. La romancière
s’est inspirée de sa vie et de ses propres expériences. Le récit est autobiographique et c’est ce qui le rend intéressant.
Lola Bensky, la confidente
Quand Lola discute avec Janis Joplin au festival de Monterey, on sait que la rencontre était bien réelle et on se passionne pour ces quelques moments avec cette grande star du rock. Lola Bensky (ou Lilly Brett) aime décrire les choses et les gens simplement. Elle aborde chaque expérience et chaque individu avec beaucoup de naturel et raconte les événements de la même manière. Lola Bensky les observe à travers son propre prisme, sa vie ses traumatismes et ses souffrances. D’ailleurs, en évoquant son mal-être assez facilement, elle se rend sympathique et attire rapidement la confiance de ses interlocuteurs (et du lecteur). La journaliste devient vite celle à qui on fait des confidences, à qui on fait confiance.
Lola est observatrice et lève le voile rapidement à chacune de se rencontres. « Elle aimait écrire des portraits. Assembler le puzzle d’une trajectoire individuelle. La plupart des gens avaient des éléments et des facettes qui se combinaient bien » (p.130 éditions de la grande ourse). Par exemple, elle ne sent pas Sony et aime toute suite Cher et elle explique pourquoi de manière subtile.
Selon moi, le revers de cette méthode est que Lola parle beaucoup d’elle, de mal-être et des angoisses intimes des autres. J’aurais souhaité en savoir un peu plus sur la manière dont les stars du rock appréhendent la vie, leur vision de la société, des années 70. Lola parle de poids, d’apparence et beaucoup d’elle, de sa terrible expérience ainsi que celle de ses parents.
Lola Bensky, une grande angoissée
En effet, les traumatismes de Lola composent une grande partie de la narration. L’héroïne raconte l’impact terrible et psychologique de la seconde guerre mondiale sur elle et sa famille juive. Ce sujet imprègne le récit autant qu’il a pu être prégnant dans sa propre vie. Avec beaucoup de naturel, Lola entre dans des détails intimes qui permettent de mesurer les douleurs et les conséquences du préjudice subi.
Ma conclusion
A certains moments du récit, nous ne savons plus vraiment si nous lisons un livre au sujet de la tragédie d’Auschwitz et les conséquences post-traumatiques ou sur les stars du rock des années 70. En fait, c’est plus simple, nous lisons la vie de Lola Benssky. Je pense que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur la société des années 70, la manière dont elle perçoit tout cela, ses engagements au-delà de sa perte de poids.
Néanmoins, ce livre est une belle rencontre avec Lola. Elle n’est pas consensuelle et a le mérite de mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Ni le talent, ni la beauté ne font oublier les angoisses et le parcours chaotique de chacune de ses rencontres. Le ton est aussi léger que les boucles de Jimmy Hendrix !
Lola Bensly - une jolie rencontre
Lola Bensky est née dans un camp de déplacés. Ses parents sont eux rescapés d’Auschwitz. La jeune fille grandit en Australie et devient par hasard journaliste pour un magasine de rock. Elle rencontre et interview les futurs grands du rock des années 70 tels que Janis Joplin et Mick Jagger.
Quel est le rapport entre les deux informations principales du résumé ? Et entre Auschwitz et le rock des années 70 ? Le lien est simple : c’est Lola Bensky, la jeune héroïne. Pour être plus précise, je devrais dire Lily Brett, l’auteur de ce roman. En fait, Lola est Lilly Brett. La romancière s’est inspirée de sa vie et de ses propres expériences. Le récit est autobiographique et c’est ce qui le rend intéressant.
Lola Bensky, la confidente
Quand Lola discute avec Janis Joplin au festival de Monterey, on sait que la rencontre était bien réelle et on se passionne pour ces quelques moments avec cette grande star du rock. Lola Bensky (ou Lilly Brett) aime décrire les choses et les gens simplement. Elle aborde chaque expérience et chaque individu avec beaucoup de naturel et raconte les événements de la même manière. Lola Bensky les observe à travers son propre prisme, sa vie ses traumatismes et ses souffrances. D’ailleurs, en évoquant son mal-être assez facilement, elle se rend sympathique et attire rapidement la confiance de ses interlocuteurs (et du lecteur). La journaliste devient vite celle à qui on fait des confidences, à qui on fait confiance.
Lola est observatrice et lève le voile rapidement à chacune de se rencontres. « Elle aimait écrire des portraits. Assembler le puzzle d’une trajectoire individuelle. La plupart des gens avaient des éléments et des facettes qui se combinaient bien » (p.130 éditions de la grande ourse). Par exemple, elle ne sent pas Sony et aime toute suite Cher et elle explique pourquoi de manière subtile.
Selon moi, le revers de cette méthode est que Lola parle beaucoup d’elle, de mal-être et des angoisses intimes des autres. J’aurais souhaité en savoir un peu plus sur la manière dont les stars du rock appréhendent la vie, leur vision de la société, des années 70. Lola parle de poids, d’apparence et beaucoup d’elle, de sa terrible expérience ainsi que celle de ses parents.
Lola Bensky, une grande angoissée
En effet, les traumatismes de Lola composent une grande partie de la narration. L’héroïne raconte l’impact terrible et psychologique de la seconde guerre mondiale sur elle et sa famille juive. Ce sujet imprègne le récit autant qu’il a pu être prégnant dans sa propre vie. Avec beaucoup de naturel, Lola entre dans des détails intimes qui permettent de mesurer les douleurs et les conséquences du préjudice subi.
Ma conclusion
A certains moments du récit, nous ne savons plus vraiment si nous lisons un livre au sujet de la tragédie d’Auschwitz et les conséquences post-traumatiques ou sur les stars du rock des années 70. En fait, c’est plus simple, nous lisons la vie de Lola Benssky. Je pense que j’aurais aimé en savoir un peu plus sur la société des années 70, la manière dont elle perçoit tout cela, ses engagements au-delà de sa perte de poids.
Néanmoins, ce livre est une belle rencontre avec Lola. Elle n’est pas consensuelle et a le mérite de mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Ni le talent, ni la beauté ne font oublier les angoisses et le parcours chaotique de chacune de ses rencontres. Le ton est aussi léger que les boucles de Jimmy Hendrix !